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Le choix de la vie
8 décembre 2017

Séance chez le psy du 8 décembre

J'ai l'impression que je le fais chier, avec mes histoires de gamine pourrie gâtée... En vrai je ne suis pas une pourrie gâtée, mais j'ai l'impression qu'il n'a pas bien accueilli le fait que j'ai démissionné, puis maintenant que je n'ai plus démissionné mais je suis en arrêt. Il n'a fait aucun commentaire là-dessus et je n'arrive pas à savoir si c'est parce qu'il désapprouve (parce que c'est ce que je pense que les gens pensent, que je suis une feignasse qui ne veut pas travailler), parce qu'éthiquement il n'a pas à me donner son avis ou parce qu'il pense que ça ne m'est pas bénéfique mais qu'il ne veut pas me le dire. Parfois j'ai l'impression qu'il pense des choses ou qu'il sait des choses mais qu'il ne me le dit pas.

A une période je lui demandais systématiquement "Vous allez bien ?" en début de séance, il me répondait poliment "Merci" avec un sourire. Aujourd'hui je ne lui ai pas demandé. Je ne lui demande pas à chaque fois. Je me dis que c'est tellement peu, lui demander simplement "Vous allez bien ?", par rapport à ce lui m'apporte, que ça ne sert à rien de le dire. Il faudra que j'en discute avec lui. J'aimerais tellement parvenir à lui manifester ma considération pour lui ! Sans doute est-ce que parce que j'aimerais qu'il éprouve et manifeste de la considération pour moi ?

On a parlé de mes relations avec mon père, il m'a dit que j'avais sans doute très bien intégré l'interdit de l'inceste mais qu'il y avait un conflit entre mon désir pour mon père (dû à l'Oedipe) et mon désir de me protéger de "l'inceste". On a aussi parlé du fait que tout ce qui était lié à la sexualité était associé à la transgression puisque la sexualité était complètement tabou à la maison, et ça a pu jeter un voile mystérieux et transgressif sur la sexualité, qui a longtemps (et encore ?) alimenté ma peur du sexe. Je lui ai dit que je n'aimais pas le moment du bisou du soir à mon père, il m'a demandé si j'éprouvais un dégoût pour mon père ou bien pour le corps masculin en général, j'ai dit que c'était plus lié à mon père et à ce qu'il représentait (son statut, son physique peut-être). J'aurais dû lui dire que de toute façon, je n'avais jamais vu mon père entièrement nu quand j'étais petite.

Je lui ai dit que je souhaitais qu'on se rencontre 2 fois par semaine au lieu d'une, en me disant que ça ferait avancer les choses plus vite. Maintenant je me demande si c'est si bien que ça que de se replonger dans les souvenirs, mais quand je vois toutes les émotions que ça suscite et les larmes que ça libère, je me dis quand même qu'il y a besoin... La question est : est-ce que cette thérapie va contribuer à réduire significativement ma dépendance affective, ou bien est-ce voué à l'échec ?

 

x lui parler des chaussures, de la danse

 

 Je me dis que mon psy doit se dire qu'en fait mon cas est plus grave que ce qu'il croyait... Que je m'en sortirais mais qu'en fait non... Il faut que je lui demande ce qu'on a fait l'année dernière, est-ce qu'on a si avancé que je le croyais...

 

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